
Retour en images sur … Jack White
Jack White au Trianon : une tornade électrique dans l’écrin parisien
L’ancien leader des White Stripes y a livré un concert incandescent, prouvant une fois de plus pourquoi il est l’un des artistes les plus fascinants de sa génération.
Dès son arrivée sur scène, la tension était palpable. Accompagné de musiciens au groove implacable, Jack White a immédiatement embarqué le public dans un tourbillon sonore, alternant entre ses morceaux les plus récents et des classiques que les fans attendaient avec impatience. Les premières notes de « Old Scratch Blues » ont déclenché une onde de choc dans la salle et a transformé le Trianon en un chœur géant où chaque spectateur chantait à pleins poumons.
La force du concert résidait autant dans la virtuosité de Jack White que dans son imprévisibilité. L’artiste aime surprendre, modifiant sans cesse ses arrangements et improvisant avec une liberté rare. Son jeu de guitare, toujours aussi percutant, s’est marié à une batterie explosive et à une basse vrombissante pour offrir des moments de pure fièvre électrique.
Mais Jack White, c’est aussi une présence scénique magnétique. Peu de mots entre les morceaux, mais un langage corporel et musical qui en dit long. Un regard, un riff brutal, une montée en puissance et le public suivait, suspendu à chaque note. Le final sur « Seven Nation Army » a évidemment soulevé la salle, les premières notes suffisant à déclencher une vague d’euphorie instantanée.
Dans un Trianon vibrant et compact, Jack White a prouvé qu’il restait une bête de scène insoumise, refusant la routine et embrassant l’instant. Un concert furieux et généreux, à l’image de son talent.
Photos © David James Swanson
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