
PAPOOZ
C’est au printemps 2015 que l’on a entendu Papooz pour la première fois. La mélodie est douce, le rythme déhanché, l’esprit pop avec un petit je ne sais quoi d’exotique. Le titre c’était « Ann Wants To Dance », et il a fait notre printemps, idéalement placé entre giboulées et éclaircies. Le clip réalisé par So ko approche aujourd’hui le million de vues.
Difficile en revanche d’imaginer l’origine du groupe. La voix androgyne, dans les aigus, n’est pas foncièrement identifiable, homme ou femme ? Et de quel pays ? C’est pop à l’anglaise, mais avec la non chalance lascive d’un morceau de Bossa Nova. Finalement, pas besoin de faire le tour du monde, ce sont nos voisins. Duo parisien aux voix accordées, Ulysse et Armand, la vingtaine entamée, ont tous les deux baignés dans la musique anglo-saxonne des 70’s, bercés par les disques des Beach Boys et du Velvet Underground qu’écoutaient leurs parents.
On ne s’étonne pas alors qu’ils se soient découverts, adolescents, une passion commune pour la musique, maquettant leurs premiers morceaux acoustiques sur un ordinateur oublié. Pourquoi Papooz ? Cela sonnait bien, avec une touche exotique qui les ravissait, à l’image d’un berceau indien.
Un an après une dizaine de titres s’est ajoutée au bijou « Ann Wants To Dance » pour former l’album « Green Juice » sorti en juin. Mixé par Ash Workman (Metronomy, François & The Atlas Mountain, Christine & The Queens), “ Green Juice ” a reçu un très bel accueil et le groupe est en pleine tournée.