DISQUAIRE DAY

Réincarnation ? Théo Lawrence porte l’âme d’une musique américaine aux aïeux innombrables. Le fils prodige a vite tué les pères et fait hurler les loups en se lançant en solo. A 20 ans, son blues soul-rock est effrayant de maturité. Messianique. ?

3somesisters se joue du genre et des genres et dégaine un feu d’artifice impossible à cataloguer : électro tribale, polyphonie dézinguée, pop mutante. Ces créatures issues des 4 coins du globe (Amérique latine, Europe centrale, Ocean Indien) se retrouvent autour d’un projet consacrant la polyphonie de façon moderne afin de faire valdinguer les frontières. Sur scène, insolence queer, androgynie, glam ironique à la Bowie, ou Mercury sont au service de leur talent et sensibilité de poly-instrumentistes assurément et fièrement hors normes. ?

Le disquaire Hands and arms posera ses bacs de vinyles avec une sélection des références du Disquaire Day 2016 !

JOSEPH ARTHUR « Il a été découvert par Peter Gabriel et signé sur son label Realworld. Si l’américain Joseph Arthur ne fait pas dans la world-music, son folk-blues est pourtant bien ethnique. Songwriter sombre aux mots acides et aux cordes de guitares en barbelés, Joseph Arthur nous noie dans les profondeurs peu reluisantes des Etats-Unis. Le long de ses deux albums Big city secrets (1997) et Come to where I’m from (2000), sans oublier son terrifiant sept-titres de 1999, Vacancy, il chante un folk-blues compatriote du cinéaste Harmony Korine (Gummo, Julian donkey boy?) pleure sur l’Amérique neurasthénique. Intimement violentes, les chansons de Joseph Arthur sont belles et douloureuses. »

Déjà célèbre en Grèce, son pays natal (disque de platine / tête d’affiche des gros festivals), MONIKA se lance à la conquête du monde avec son 3eme album, ‘Secret In The Dark’, produit par Homer Steinweiss (le membre fondateur de Menahan Street band et de Dap-Kings). ‘Secret In The Dark’ est le fruit d’influences multiples et se présente comme un album qui ravive de manière pertinente l’esprit de la pop des années 80, tout en étant imprégné de sons organiques et disco.

Son dernier album « Comet, Come to Me » débute par une reprise soul, stellaire et sucrée d?un standard hip-hop des années 80, « Friends » de Whodini. Une manière de rappeler que Meshell Ndegeocello maîtrise toutes les nuances de la grammaire de la Great Black Music. Et plus encore car cette grande fan de Prince, Miles Davis et Nina Simone peut épouser le r’n’b mélancolique avant d’obliquer vers la folk cosmique, la drum?n?bass acoustique ou le rock sensuel. La classe.

DISQUAIRE DAY
Samedi 16 avril 2016